Les avions de combat israéliens ont mené une série de frappes aériennes sur plusieurs localités dans le sud du Liban, marquant une nouvelle violation du cessez-le-feu fragile conclu en novembre 2024.
Dans un communiqué, l’armée israélienne a prétendu que ces frappes visaient des cibles militaires du mouvement de résistance Hezbollah.
Ces attaques sont survenues peu après que l’armée israélienne a ordonné aux habitants des villes de Meiss al-Jabal, Kfar Tibnit et Debbin, dans la province de Nabatieh, d’évacuer leurs habitations.
L’Agence nationale de presse officielle libanaise (NNA) a indiqué qu’une frappe aérienne avait touché Meiss al-Jabal, sans donner de précisions sur les éventuelles victimes ni sur l’étendue des dégâts.
Dans la foulée de l’agression, le Liban a condamné la poursuite des violations israéliennes, qui dépassent désormais 4 500 depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.
Selon les informations communiquées par l’armée libanaise, les attaques israéliennes visaient des villages du sud et d’autres zones peuplées, faisant des victimes civiles.
🎥🇱🇧 Des avions de combat israéliens larguent une bombe sur un immeuble résidentiel à Debbine, dans le sud du Liban. pic.twitter.com/semCLnFYGP
— Press TV Français (@fr_presstv) September 18, 2025
« Ces violations répétées, notamment des incursions terrestres, maritimes et aériennes, ainsi que des attaques contre des frontaliers au moyen d’engins incendiaires et de destruction d’habitations, entravent les opérations de l’armée dans le sud du Liban », peut-on lire dans le communiqué.
L’armée libanaise a ajouté que la poursuite des violations risquerait d’entraver ses déploiements prévus au sud du Litani.
Mercredi soir, deux personnes ont été tuées lors d’une frappe israélienne sur l’est du Liban.
🔴🇱🇧 Frappe aérienne israélienne sur la ville de Kfar Tebnit, dans le sud du Liban. pic.twitter.com/Pch14x1v4i
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Le ministère libanais de la Santé publique a indiqué que ces décès ont été signalés après qu’un avion israélien a frappé une voiture dans la ville de Baalbek.
Étant donné des pertes importantes essuyées pendant près de 14 mois de conflit et de l’échec de l’offensive contre le Liban, Israël a été contraint d’accepter un cessez-le-feu avec le mouvement de résistance Hezbollah, entré en vigueur le 27 novembre.
Depuis lors, les forces israéliennes mènent des attaques contre le Liban, notamment des frappes aériennes, violant ainsi le cessez-le-feu.
Le 27 janvier, le Liban a déclaré sa décision de prolonger le cessez-le-feu avec Israël jusqu’au 18 février.
Néanmoins, Israël maintient son occupation dans cinq localités importantes du sud du Liban, dont Labbouneh, le mont Blat, la colline d’Owayda, Aaziyyeh et la colline d’Hammamis, toutes situées près de la frontière avec la Palestine occupée.
🔴🇱🇧 Le moment où les forces israéliennes mènent une frappe aérienne ciblant la ville de Mays al-Jabal, dans le sud du Liban. pic.twitter.com/OlpqhgAea8
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Malgré les frappes aériennes israéliennes quasi quotidiennes et les violations continues de l’espace aérien et de la souveraineté du Liban, le Hezbollah demeure le seul groupe crédible capable de défier le régime d’occupation et de contrecarrer toute nouvelle intrusion israélienne.
Alors que les demandes de Washington et d’Israël de désarmer le groupe de résistance libanais s’intensifient, de nombreuses personnes au sein de la nation arabe affirment que de telles tentatives ignorent la question fondamentale des atteintes sans répit d’Israël à la souveraineté libanaise.